Où en est-on de la réforme du PACES ?

Annoncée par le président de la République le 18 septembre 2018 puis adoptée en juillet 2019 dans le cadre du projet de loi sur la santé, la réforme de la PACES prend du plomb dans l’aile.

Par la rédaction

La réforme de la PACES en détail


LA réforme de la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) fut inaugurée par 4 Universités d’île de France avec le dispositif PACES One. Ce dernier interdisait tout bonnement le redoublement des étudiants en médecine en première année. Celui-ci devait ensuite être généralisé et entrer en vigueur au sein de toutes les universités à partir de l’année scolaire 2020-2021.

En interdisant le redoublement en première année, l’objectif était de répondre aux problèmes récurrents de la branche médecine. En effet, en Première Année Commune aux Études de Santé, le taux de réussite au concours de fin d’année se situait entre 10% et 30% selon les années. Finalement, c’étaient des milliers d’étudiants qui perdaient une à deux années en sortie de lycée avec le risque de cesser leurs études supérieures par une baisse de motivation.

Initialement encadrée par un numerus clausus instauré en 1971, la filière s’oriente désormais vers un numerus apertus. Par conséquent, il sera de la liberté de chaque université de déterminer le nombre de places disponibles en 2e année pour répondre à la demande locale. L’objectif fixé par le gouvernement était de former environ 20% de médecin en plus sur l’ensemble du territoire.

Un constat décevant

Un décret publié au Journal officiel autorise certains étudiants à pouvoir redoubler exceptionnellement en première année. Pour ce faire, le dépôt de dossier était autorisé jusqu’au 23 août. Si le candidat respectait les conditions, il pouvait alors redoubler son année. 

Cette décision est le résultat d’une mise en place difficile dès la première année de sa mise en place. En effet, des étudiants des filières Pass et LAS avaient mentionnés quelques problèmes liés à la réforme dont notamment des programmes peu aboutis, des examens jugés « injustes » par le manque de coordination constatée, etc. Toute l’année, des milliers d’étudiants et parents se sont mobilisés pour que le ministère de l’Enseignement supérieur revoie sa copie et propose une réforme plus équitable et juste.

Par conséquent, le gouvernement a fait un léger pas en arrière sur la réforme en accordant plus de places en deuxième année de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie (MMOP). Mais surtout, il a accordé la possibilité aux Pass et aux LAS de redoubler leur année si nécessaire.

L’importance des classes prépa médecine

Le numerus clausus prend fin et les concours de première année disparaissent pour faire place aux examens à classements avec des seuils imposés par chaque université. La sélectivité est donc toujours d’actualité.

En île de France et tout particulièrement à Paris, la demande devrait naturellement être plus importante avec un risque accru de non-passage en 2e année. Passer par une prépa médecine à Paris améliorera vos chances de réussite. Ces formations sont parfaitement adaptées à la réforme des études de santé. Par le biais de cette prépa, vous aurez l’opportunité d’effectuer un stage en été, puis un autre stage de prérentrée avant d’avoir accès à la prépa PASS qui vous permettra de voir les notions vues en amphithéâtre et d’approfondir les cours. Une meilleure préparation à l’examen améliore sensiblement vos chances de réussite.